Marie SEMERDJIAN
29 ans
Qualifications :
CrossFit Level 1 – BPJEPS AGFF Force – Certificat Pilates – Praticien Naturopathe (en cours) / Diplômée HEC (MSc en Marketing) – Sciences Po (Master en Communication Internationale).
Pour moi, chaque personne est semblable à une mécanique de précision qui nécessite une approche particulière et holistique. Celle-ci doit à la fois s’axer sur la prise en charge du corps, de l’esprit et de l’âme pour être pleinement efficiente.
Le CrossFit transmet parfaitement cette culture de la singularité par l’infinité des adaptations qu’il permet et l’hétérogénéité des pratiquants qui en découle.
Novices comme sportifs de haut niveau, chacun s’y retrouve.
Il est aussi un excellent laboratoire de recherche et d’expérimentation sur la santé et la performance : le croisement des disciplines, l’évolution des techniques permettent d’évoluer sans cesse sur ces sujets et d’apporter le meilleur coaching possible.
Partage, bienveillance, humilité et expertise sont des valeurs qui me sont chères et que je souhaite partager avec les adhérents au quotidien.
Chers athlètes, chère communauté, Tout n’est pas tout « blanc » ou tout « noir » (d’où notre choix d’image).
Les box de La French Co sont toutes affilées à la marque CrossFit. Nous croyons très profondément en la méthode d’entraînement qui nous a été enseignée et que nous transmettons chaque jour au sein de nos box.
Nous avons l’immense chance de rassembler des personnes de tous âges, origines, ethnies, couleurs de peau, orientations sexuelles, opinions politiques, conditions physiques, milieux sociaux, éducations ou religions. Tous sont mus par un même désir : prendre soin d’eux et devenir une meilleure version d’eux-mêmes.
Ils nous confient leur santé les yeux fermés et notre sport a changé la vie de beaucoup d’entre eux. Grâce à cette richesse et à cette diversité qui composent notre communauté, nous aspirons à contribuer à véhiculer les valeurs de respect, tolérance et solidarité qui sont les nôtres.
Les récents commentaires de Greg Glassman ne peuvent nous laisser indifférents. Nous sommes profondément bouleversés et choqués par ses mots, qu’il s’agisse de la mort de Floyd ou de sa réponse aux owners de Rocket. Quelles que soient leurs significations profondes et l’intention première de Greg, nous nous en désolidarisons.
Il est important de ne pas juger hâtivement et nous demandons à notre communauté de ne pas céder à la tentation d’une réaction prise sous le coup de l’émotion. D’autant plus que nous n’avons pas accès à tous les éléments. Rappelez-vous qu’« une foule n’est accessible qu’à des émotions, elle est incapable d’une attitude d’esprit objective » (Jules Payot).
Nous avons un profond attachement à notre affiliation et, à nos yeux, la méthodologie ne repose pas seulement sur un seul homme, même s’il en est le père fondateur. Ce qui s’est construit au sein de nos box, le travail accompli par nos coachs et l’évolution de nos athlètes est le vrai reflet de la magie du CrossFit. Nous avons toute confiance en CrossFit HQ et en ses équipes pour prendre les décisions qui s’imposeront.
Nous allons nous rapprocher des autres owners de France, de la Direction de CrossFit HQ et France, mais également de nos mentors et de toutes les personnes qui nous inspirent par la qualité de leur travail pour échanger et prendre les meilleures décisions possibles. Nous vous tiendrons bien sûr informés de la suite des événement et de nos réflexions.
Merci à chacun d’entre vous de faire partie de cette communauté inclusive.
Il semblerait que ce soit THE sujet cuisine de tous les Crossfitteurs. Comment faire pour que les frites de patate douce soient bien croustillantes sur le dessus et fondantes à cœur ? Mieux encore : commet les rendre absolument Instragrammables ?
Il faut dire que la patate douce a plus d’un bénéfice dans son sac : un indice glycémique bas/modéré de 50 (à titre de comparaison, celui de la pomme de terre est aux alentours de 90 selon la cuisson), une richesse en bêta-carotène, cuivre, manganèse, vitamine A et B6 et fibres. Après des dizaines de tentatives plus ou moins réussies, on a fini par découvrir le secret de la recette parfaite au four. Suivez le guide !
Étape 1 : la découpe
On privilégie une découpe régulière et une largeur moyenne ! Trop fines, elles s’imbiberont trop d’huile et seront molles. Trop épaisses, elles ne seront pas assez fondantes à cœur.
Étape 2 : le bon dosage d’huile
Les patates douces absorbent un peu plus l’huile que la pomme de terre. Pour autant, pas besoin d’avoir la main lourde et d’utiliser un bain entier. L’astuce consiste à mettre les frites dans un sac de congélation (ou équivalent), à ajouter l’huile, le paprika (pour la saveur et la couleur), le poivre, le sel… et à shaker, shaker, shaker ! On obtient ainsi une répartition et une quantité parfaites de la matière grasse.
Étape 3 : du blanc d’œuf
Oui, vous avez bien lu ! Une frite Instagrammable, fière et droite comme un I doit être badigeonnée au blanc d’œuf. À la cuisson, il permet de créer une « croûte » croustillante. À vos pinceaux ! Pour les végétaliens : on remplace par de la chapelure complète.
Étape 4 : la répartition
Les frites de patate douce sont des princesses : elles ont besoin d’espace. Trop proches ou, pire, encore empilées, « l’effet vapeur » est assuré.
Étape 5 : la cuisson
Le four doit être bien chaud – autour de 210 °C – et déjà à température. À mi- cuisson, on sort la plaque du four pour les retourner UNE PAR UNE !
On attend les photos de vos plus belles frites. Bon appétit !
Alors que le système hormonal masculin est relativement stable, les taux d’hormones varient en permanence chez la femme. Et cela n’est pas sans conséquence sur l’humeur, le sommeil, l’appétit, la forme physique mais aussi sur les performances sportives. La recherche suggère même qu’il y a une incidence sur le risque de blessure !
Bonne nouvelle : il suffit de bien se connaître pour organiser ses entraînements en fonction des phases du cycle !
Bien entendu, ces conseils s’appliquent aux femmes qui ne prennent pas de contraception hormonale.
Les phases du cycle menstruel
La phase menstruelle : jours 0 à 5
Comment la reconnaître ?
C’est la phase des règles proprement dite. Si l’ovocyte n’a pas été fécondé, l’endomètre, qui s’était préparé à recevoir un embryon, se rompt et se désagrège. La température est à un « plateau » normal.
Quelques heures avant le début des règles et pendant les premiers jours, il est possible de ressentir une fatigue intense, une tendance à la somnolence, voire une profonde tristesse sans raison apparente. Les douleurs pelviennes et lombaires, les tiraillements au niveau du psoas (qui est lié au système reproducteur) sont plus ou moins intenses selon les femmes.
Cela est lié au taux d’hormones (œstrogènes et progestérone) qui chutent brusquement. Il est d’ailleurs au plus bas de tout le cycle.
Quelles activités privilégier ?
Idéalement, on privilégie des activités douces. C’est le moment idéal pour pratiquer le Yoga, faire du Stretching, sans intensité.
Il est déconseillé de forcer à s’entraîner le jour où le flux et les contractions sont intenses,maisrester tout de même en mouvement permet de soulager les douleurs et l’inconfort.
Comment s’alimenter ?
On opte pour des aliments riches en fer, vitamines B9 et B12 : pour les non végétariens, c’est le moment de se faire plaisir avec de la viande, et en particulier les abats comme le foie qui en concentre beaucoup (attention à le choisir bio !).
Mais on en trouve aussi en bonne quantité dans les légumes vert foncé (chou kale, brocoli, épinard…) qu’on assaisonne avec du citron pour une meilleure assimilation du fer.
Les petits poissons gras, les graines (lin, chia, courge) et oléagineux sont clés pour diminuer l’état inflammatoire et donc les douleurs, contrairement aux sucres raffinés, à la caféine, au chocolat qui sont pro-inflammatoires.
La levure de bière et les germes de blé sont d’excellents compléments.
La phase pré-ovulatoire ou folliculaire : jour 6 à 12
Comment la reconnaître ?
Elle suit immédiatement les règles. À ce stade du cycle, la température corporelle est « basse » en comparaison au reste du cycle (souvent en dessous de 37 °C). L’énergie et la motivation sont souvent de la partie : les entraînements semblent plus faciles.
D’un point de vue hormonal, les taux de testostérone et d’œstrogènes augmentent. On observe une meilleure tolérance à la fatigue et à la douleur.
La sensibilité à l’insuline est aussi meilleure : l’organisme est plus enclin à utiliser ses réserves de glycogène.
On observe en toute fin de la phase une baisse de température quelques jours ou le jour avant l’ovulation. Le taux d’œstrogènes est à son paroxysme, entraînant une hyper-laxité ligamentaire. Le risque de blessure et de déchirure est accru !
Quelles activités privilégier ?
C’est donc un moment propice au développement musculaire et à un volume et à une intensité de travail plus importants, tout en bénéficiant d’une récupération optimale. Attention néanmoins à ne pas rechercher des étirements maximaux.
Comment s’alimenter ?
Les glucides à index glycémique bas (patate douce, riz complet, légumineuses) sont les bienvenus pour produire de l’énergie. C’est aussi le moment d’augmenter légèrement la consommation de protéines (animale ou végétale) pour soutenir l’effort musculaire et réguler la glycémie.
La phase d’ovulation : aux environs du 14e jour
Comment la reconnaître ?
Cette phase dure 24 heures. La glande pituitaire provoque une forte augmentation de l’hormone lutéinisante. L’œuf du follicule est libéré : c’est l’ovulation. Le lendemain, la température corporelle augmente soudainement.
Sur un plan symptomatique, c’est souvent le retour des douleurs pelviennes pouvant provoquer un certain inconfort. La testostérone atteint un pic à ce moment.
Quelles activités privilégier ?
Pendant cette phase, les entraînements lourds et intenses sont les bienvenus. Le niveau de résistance et de force sont excellents.
Comment s’alimenter ?
Les aliments riches en zinc, huîtres, fruits de mer, graines de courge, noix de cajou, avoine, œufs…, vont favoriser la sécrétion de testostérone.
La phase post-ovulatoire : jours 15 à 17
Les niveaux d’énergie sont encore bons ! La température corporelle descend très légèrement par rapport à celle observée lors de l’ovulation.
Quelles activités privilégier ?
Il est intéressant de privilégier les entraînements longs, moyennement intenses à dominante aérobie (Wod endurance, course à pied…)
La phase lutéale : jours 17 à 28
Comment la reconnaître ?
C’est la phase tant redoutée par beaucoup de femmes qui connaissent le fameux « syndrome pré-menstruel ». Elle correspond à une augmentation du taux de progestérone et à une diminution du taux d’œstrogène.
On peut observer ces symptômes dès le 17e ou 18e jour du cycle, ce qui correspond à une augmentation du taux de progestérone et à une diminution du taux d’œstrogène.
Ballonnements et crampes ;
Constipation ou diarrhée ;
Confusion, impression de « brouillard » ;
Troubles de la concentration ;
Étourdissements ;
Colère ;
Anxiété ;
Fatigue intense ;
Irritabilité
Maux de tête ;
Acné ;
Bouffées de chaleur ;
Sensibilité et douleurs de la poitrine ;
Troubles de l’appétit ;
Troubles du sommeil ;
Chutes de tension ;
…
La température corporelle augmente un peu, ce qui peut altérer les performances cardiovasculaires. La sensibilité à l’insuline diminue (les glucides sont moins bien utilisés par l’organisme).
Quelles activités privilégier ?
Les jours qui précèdent les menstruations sont parfaits pour travailler la technique d’entraînement et enregistrer les bons schémas moteurs, sans trop d’intensité. Inutile de vouloir tenter des charges maximales, au risque d’être déçue !
Comment s’alimenter ?
Haro sur les graines de tournesol et de sésame, qui favorisent la production de progestérone qui limite le SPM. Les aliments riches en magnésium et en calcium végétal (légumes verts, oléagineux) aident à réguler l’humeur.
Les produits laitiers, les sucres à index glycémique haut ont tendance à décupler les symptômes.
Quand le cycle est pertubé par l’entraînement
Une activité sportive trop intense et le surentraînement peuvent avoir des conséquences sur le cycle hormonal en perturbant les sécrétions hormonales et leurs taux.
Quelques repères :
Cycles courts ≤ 25 jours,
Cycles longs > 35 jours,
L’aménorrhée : absence de règles de plus de 2 mois consécutifs
Des entraînements sportifs quotidiens à haute intensité provoquent la sécrétion de cortisol (hormone du stress) et de noradrénaline qui viendraient perturber la pulsativité des GnRH, responsables de la régulation de la fonction ovarienne via la sécrétion de LH et FSH.
Les femmes de 25-35 ans qui pratiquent une activité physique intense ont 1,5 fois plus de chance d’avoir des difficultés à procréer.
Ces troubles de l’infertilité, lorsqu’ils sont décorrelés d’un dérèglement plus profond (SOPK, endométriose…), sont bien sûr réversibles.
Si une supplémentation est possible pour réguler le cycle (bourgeon de framboiser, gattilier…), mieux vaut en priorité reconsidérer son rapport au sport, car celui-ci n’est peut-être pas des plus sains.
La pratique sportive doit contribuer à équilibrer l’ensemble des processus métaboliques du corps et à apaiser le mental.
Si ce n’est pas le cas, c’est que celle-ci va à l’encontre du but recherché : l’état de santé optimal !
Le CrossFit est une discipline exigeante, qui demande beaucoup d’énergie et parfois des sacrifices. Mais pas question cependant de sacrifier le goût, surtout lorsqu’on sait que l’alimentation est la base de la pyramide de la santé et du Fitness.
Nous vous proposons donc aujourd’hui une recette végétarienne et gourmande riche en protéines et en oméga-3 !
INGREDIENTS (pour 1 légume farci)
Légumes au choix par personne (aubergine, poivron, courgette…)
150g d’okara maison (de soja ou d’amande) pressé dans un torchon ou d’okara de soja acheté en magasin bio (marque soy)
1 gousse d’ail
1 branche de persil
2 CS de levure maltée
Laver les légumes, les couper en deux dans la longueur. Faire pré-cuire au four ou à la vapeur jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
Mixer l’ail, le persil et la levure. Creuser un nid au centre des légumes. Détailler la chair prélevée et la mélanger à l’okara et à la persillade. L’incorporer au mélange. Garnir les légumes.
Pour un plat complet, servir avec une salade aux céréales (taboulé, salade de riz ou de pâtes complets).