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Author Archives: Marie SEMERDJIAN

About Marie SEMERDJIAN

Marie SEMERDJIAN 29 ans Qualifications : CrossFit Level 1 – BPJEPS AGFF Force – Certificat Pilates – Praticien Naturopathe (en cours) / Diplômée HEC (MSc en Marketing) – Sciences Po (Master en Communication Internationale). Pour moi, chaque personne est semblable à une mécanique de précision qui nécessite une approche particulière et holistique. Celle-ci doit à la fois s’axer sur la prise en charge du corps, de l’esprit et de l’âme pour être pleinement efficiente. Le CrossFit transmet parfaitement cette culture de la singularité par l’infinité des adaptations qu’il permet et l’hétérogénéité des pratiquants qui en découle. Novices comme sportifs de haut niveau, chacun s’y retrouve. Il est aussi un excellent laboratoire de recherche et d’expérimentation sur la santé et la performance : le croisement des disciplines, l’évolution des techniques permettent d’évoluer sans cesse sur ces sujets et d’apporter le meilleur coaching possible. Partage, bienveillance, humilité et expertise sont des valeurs qui me sont chères et que je souhaite partager avec les adhérents au quotidien.

Comment s’entrainer en hiver ?

Comment s’entrainer en hiver ?

L’hiver est, comme l’été, une saison délicate pour s’entrainer. Psychologiquement tout d’abord: on ressent davantage le besoin de rester au chaud, pratiquer des activités calmes s’intérioriser que de bouger. Cela corresponds d’ailleurs au rythme naturel de la nature. Beaucoup d’animaux hibernent ou sont beaucoup moins vifs!

 

La dépression hivernale peut aussi pointer le bout de son nez. Elle est très souvent liée au manque de lumière qui empêche la sécrétion de certains neurotransmetteurs dont la dopamine qui est considérée comme étant l’hormone « motrice » sur les plans physiologiques et psychologique. Un niveau dopaminergique bas induit par exemple les états mélancoliques, caractérisés notamment par une diminution de l’activité motrice et une baisse globale de la motivation.

Cette saison correspond à l’énergie des reins qui est directement liée à la sphère urinaire  et au système ostéo-articulaire qu’il conviendra donc de ménager et soutenir au maximum.

 

Quelques techniques pour un hiver sportif en pleine forme !

 

SE PRÉPARER MENTALEMENT.. ET CHOISIR UNE TENUE ADEQUATE

L’idéal est de visualiser mentalement les bienfaits d’une séance de sport en hiver. Dans la mesure où l’activité physique est ralentie (on passe moins de temps à marcher dehors), celle-cii permettra une meilleure oxygénation cellulaire et donc une meilleure élimination des toxines accumulées. Elle aura également pour effet de libérer d’augmenter de l’endorphine et d’ocytocine qui favorisent l’apaisement, le bonheur, la confiance dans certaines situations et peuvent aider à rechercher les interactions sociales.

Au delà de l’aspect mental, le fait de se sentir au chaud, dans une tenue confortable est primordial.

Pour le haut du corps, l’idéal est d’appliquer la technique de l’oignon.. en trois couches.

  • La première, proche de la peau doit être composée d’une matière respirante/ absorbante. Les technologies telles que  que Dryfit, Thinsulate, Thermax, CoolMax sont très efficaces. Attention au coton qui, une fois mouillé par la transpiration reste humide.
  • La deuxième sera isolante pour continuer l’évacuation d’humidité de la peau tout en conservant le corps au chaud. Les matières les plus adaptées  : Akwatek, Dryline, Polartec, polyester, micropylaire, Thermafleece et Thermax.
  • Enfin, la dernière (optionnelle, à ne conserver que si la séance ou une partie se déroule à l’extérieur) protègera du vent, de la pluie.. On pensera notamment aux ClimaFit, Gore-Tex, Microsuplex, aux textiles en en nylon et bien sur aux Coupe-vent.

Pour le bas du corps, une superposition est également la bienvenue : une couche de drainage (type collants ou legging) associée à un pantalon de survêtement ou à un short.

Attention à bien couvrir les extrémités. La perte thermique peut atteindre 70% par ces « points froids ».  La tête, les mains, le cou.. sont à protéger au maximum avec des vêtements isolants. Les chaussettes en laine ou techniques, respirantes, seront parfaite pour l’hiver. Attention à ne pas enfiler deux paires : cela risquerai de diminuer la place du pieds dans la chaussure et à la circulation sanguine de ne pas se faire correctement. Les gants en polaires isoleront bien du froid. Il est possible d’y ajouter des chaufferettes qui produisent une chaleur douce en continue pendant quelques heures ou de se masser les extrémités avec du baume du tigre quelques minutes avant.

S’ÉCHAUFFER CORRECTEMENT

Lorsque les température descendent, le corps a beaucoup plus de mal à se mettre en route. L’organisme est occupé à lutter contre le froid et à maintenir au chaud les organes vitaux au chaud. Le  le sang afflue donc au maximum vers ces derniers et beaucoup moins vers les muscles qui sont donc  moins irrités et moins performants.

La plupart des athlètes ressentent naturellement le besoin de s’échauffer plus longtemps. Celui-ci se fera, si possible à l’intérieur pour commencer. La température idéale est de 20 degrés.

La première étape consiste à masser profondément les muscles qui vont être sollicités. A la main, à l’aide de balle Lacrosse, au Foam Roller.. chacun sa technique. L’idéal est d’appliquer en même temps une huile spéciale contenant de la gaulthérie et / ou du camphre.

La deuxième étape est de faire monter le corps en température de manière progressive. On commencera toujours par des étirements actifs ou balistiques puis une mobilisation des articulations, si possible avec de petites charges additionnelles afin de lubrifier celles-ci. L’échauffement se terminera par quelques minutes d’activité aérobie (course, rameur, vélo) et des mouvements plus spécifiques, destinés à préparer les muscles à  l’activité qui suivra.

 

UNE ALIMENTATION ADAPTEE

Non, il n’est pas nécessaire de manger plus ou plus gras pendant l’hiver pour faire des réserves. En revanche, l’organisme peut plus rapidement se déminéraliser et s’acidifier.

Une alimentation fraiche, vivante et riche en minéraux et en omégas 3 est donc nécéssaire pour être en forme et maintenir un système immunitaire efficient.  Les cuissons seront douces et lentes pour préserver le maximum de nutriments. Et même s’il fait froid, l’assiette devra systématiquement contenir une portion de crudité.  L’hiver fait la part belle aux agrumes et aux légumes racines, tubercules  et amylacées qui seront très alcalinisants. Les petits poissons gras, les oléagineux seront aussi les bienvenus pour apporter de la vitamine D et des minéraux.

 

Autour des entrainements, les consignes restent les mêmes que pour le reste de l’année si ce n’est de penser à boire au moins 1,5L d’eau douce… ce qui n’est pas toujours évident en cette saison car la sensation de soif se fait plus rare et la sensation de liquide frais peut être désagréable. Un Thermos de thé vert bio, additionné d’un peu de citron peut solutionner ce problème.

En complément, les algues de mer ou d’eau douce vont augmenter la résistances aux infections hivernales. Elles contiennent des protéines et surtout du calcium très hautement assimilable, du phosphore, du magnésium, du zinc, du chrome…Une association interessante : Spiruline (riche en protéines, en fer, protège les tissus du vieillissement + Chrorelle (riche en porphyries qui activent le métabolisme cellulaire et lutte contre l’inflammation) + Klamath (augmente la concentration, la mémoire, diminue le stress physique, émotionnel et nourrit les articulations).

 

S’ENTRAINER INTELLIGEMMENT

L’hier est la saison idéale pour faire du « foncier » . Le corps est en veille et peu disposé à performer.

En CrossFit, on se concentrera alors sur la technique avant tout, des barres légères et moyennes, des complex de gym, le cardio sous toutes ses formes. Les entrainements longs sont en général plutôt appréciés et bienvenus car le corps aura tendance à fonctionner comme un diesel et à ne donner la réponse nerveuse et musculaire qu’au bout d’une dizaine de minutes. Pas de panique donc si vous avez l’impression de « passer à côté » d’un Wod typé sprint. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas eu d’adaptation métabolique ni que vous ne vous n’avez pas mis l’intensité requise.

 

EN BONUS ..

Soutenir les organes  

De la chaleur, encore de la chaleur.. c’est un bon moyen de vitaliser les organes et d’aider les émonctoires à continuer à évacuer les toxines. L’application régulière d’une bouillotte sur le foie et les reins, des séances de hammam ou sauna mais aussi des techniques comme le brossage à sec ou le bain de siège tiède à chaud sont recommandé !

Le soleil se couche tôt mais il est primordial de s’exposer à ses rayons au moins 10mn par jour. Le manque de lumière peut induire des carences en Vitamine D et ce, malgré une supplémentation au long cours.

Focus également sur la vitamine C dont le rôle immunitaire est primordial l! Présente dans de nombreux fruits (agrumes, baies rouges kiwi), légumes (crucifères, perso) et aromates (persil) à condition de les consommer crus.

Soutenir le système immunitaire

Quelques semaines avant la chute habituelle des températures, une cure  (généralement courant janvier), les produits de la ruche (gelée royale, pollen ou propolis) serviront à renforcer l’immunité grâce à leurs vertu antiseptiques, anti-biotiques, anti-infectieuses, anti-virale, anti-fongiques, anti-inflammatoire,  anti-oxydante et même anti-dépressives.

Dans l’assiette, on privilégie les épices réchauffantes comme le curcuma, la cannelle  le  gingembre, le clou de girofle et les aromates comme l’ail ou l’oignon (anti-microbiens et activateurs du métabolisme).

Côté huiles essentielles, quelques gouttes d’échinacea, de ravintsara et d’eucalyptus radait aux premiers signes de coups de froid sur le plexus solaire ou l’intérieur des poignets.

Respirer…

En hiver, la meilleure des respiration est : inspiration par le nez/ expiration par la bouche. L’air doit parcourir une plus longue distance avant d’atteindre les poumons.. et aura donc le temps de se réchauffer.

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

Portrait d’athlète – Gaetan

Portrait d’athlète – Gaetan

Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…

La French Co : Présente-toi en quelques mots

Ma présentation, je suis Gaëtan Cogno j’ai 23 ans, j’ai une vie plutôt banale 🙂 j’ai un bts, je travail en pétrochimie, j’aime le foot, les jeux vidéos et par dessus tout les voyages. J’aime ma famille mes amis, je suis un peux solitaire, mais pas dans l’excès

La French Co : Comment as-tu découvert le CrossFit ?

J’ai découvert le CrossFit, grâce à ma meilleure amie qui en fait elle depuis 2 ans environs. Un jour, elle m’a emmené faire une séance avec elle à Chambéry où elle faisait ses études.

La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?

Moi je pratique le CrossFit depuis environ 8 mois, j’avais un contrat de 6 mois et je viens de re- prolonger pour 1 an 😀

La French Co : Quel(s) sport(s) pratiquais-tu auparavant ?

Avant le CrossFit j’avais fais de la natation puis du Jiu-jitsu étant petit puis je jouais au foot entre amis mais c’était pas fréquent, ensuite pour mon amaigrissement j’ai couru tous les jours.

La French Co : Continues –tu à pratiquer une ou des autres disciplines ? Si oui, que t’apporte le CrossFit dans celle(s)-ci ?

En dehors du CrossFit je pratique encore la course, et beaucoup de la marche. Et je fais beaucoup plus souvent du foot, en salle plus précisément.
Le CrossFit m’apporte donc beaucoup de choses, mais au niveau cardio et endurance et niveau physique pour mieux tenus dans les « duels » dans le foot, ma « Vista » ou mon explosivité est aussi améliorée.

La French Co : Pourrais-tu décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?

Famille, valeur, détermination, dépassement

La French Co : Raconte-nous ton premier WOD

Mon premier WOD ? Juste avant d’y aller je stressais un peux, en suite je me souviendrai toute ma vie m’être dis dès le warm – up, « qu’est ce que je fou là, je suis déjà fatigué » ensuite ça c’est joué au mental, ça m’a marqué car le coach, Thomas ce jour là, décrivais tous les mouvements et a tout expliqué pour que je ne sois pas perdu, pendant le WOD la cohésion d’équipe et l’entraide m’ont  tellement plu, l’ambiance est énorme !
J’ai souffert, mais je l’ai terminé ! Et la satisfaction à la fin est juste dingue ! Et même aujourd’hui je ressens encore tous ça, puis je suis allé m’effondrer sur mon canapé, mais je voulais y retourner !

La French Co : Qu’apprécies-tu dans la discipline ?

Ce que j’aime dans cette discipline, c’est que aucun élément sportif n’est laissé de côté, ce sport allie cardio, endurance, explosivité, agilité, force, technique etc … j’aime beaucoup aussi l’entraide et l’esprit d’équipe ! Jamais on ne te lâchera ! Et il faut toujours repousser ses limites, jamais tu sors d’un wod en te disant « c’était simple aujourd’hui ».

La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?

Ma plus grande fierté je pense c’est de rendre ma famille et surtout mes parents fiers de moi, mais sinon pour rester plus global c’est d’avoir perdu 27 kilos pour ressembler à ce que je suis aujourd’hui, le combat mental je pense le plus difficile de ma vie que j’ai réussi à remporter.

La French Co : Quels étaient tes objectifs en t’inscrivant ici ? Ont-ils évolué par la suite ?

Après ma perte de poids, j’étais plutôt « maigre » je me suis mis au CrossFit pour prendre du poids, mais cette fois en muscle ! Et aussi de commencer un nouveau sport. Mes objectifs ont été rempli et se remplissent encore jour après jours car mon corps a pas mal évolué musculairement parlant.

La French Co : As-tu observé des changements sur le plan physique et mental ?

J’ai observé beaucoup de changements niveau physique, c’est compliqué de voir car on se voit tous les jours dans un miroir mais quand je vois des photos d’avant c’est flagrant.
Sur le plan mental je n’ai pas observé de changement car à vrai dire mon mental avait déjà beaucoup beaucoup évolué pendant la transformation physique.

La French Co : Quelle place prends le CrossFit dans ta vie ?

Le CrossFit à l’heure d’aujourd’hui, prend une place très importantes dans ma vie, je suis hyper heureux quand je sais que j’y vais, ça me change les idées, ça me défoule, pour dire, quand je commence à 4h du matin et que je fini à midi mon plaisir c’est la sieste, mais maintenant je fais passer le CrossFit avant la sieste ! 😀

La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu ? Quels cours de spécialité suis-tu ?

Je m’entraîne environ 4 fois par semaine, tout dépend de mes horaires de travail qui ne sont pas du tout régulière. Mais je m’adapte.
Pour le moment j’ai fais que des WOD, je n’ai jamais fais endurance, l’haltéro ou gym, mais je vais me mettre à la gym, mais les places sont chères, c’est limite un WoD pour s’inscrire au cours de gym.

La French Co : As-tu changé des choses dans ton quotidien (organisation, alimentation…) ?

Je n’ai pas changé grand choses, mon alimentation, avait déjà radicalement changé pendant la transformation physique.
Mon organisations n’a pas vraiment changé, même le reste rien n’a vraiment changé dans mon quotidien.

La French Co : Ta famille, tes amis comprennent-ils ton mode de vie ?

Ma famille et mes amis comprennent mon mode de vie, puisqu’il ne change et n’impacte en rien ma relations avec eux, et puis ils sont tout autant fier que moi pour ce que j’ai pu réaliser.

La French Co : Quelle est ta relation avec les coachs ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’eux ?

Ma relation avec les coachs ? Je pense que vous avez 50% de la réponse xD moi en tous cas je me régale, j’ai une très bonne relation avec les coachs, je les apprécie beaucoup, tout ce qu’ils peuvent nous transmettre et nous apprendre, vous êtes très respectables, ce ne doit pas être simple tous les jours.
Mes attentes vis à vis de vous, sont que vous me fassiez évoluer, et vous répondez super bien à mes attentes.

La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? Quelles stratégies adoptes-tu pour les affronter ?

Mon plus gros challenge, c’est certainement de pouvoir un jour fonder une famille et subvenir à ses besoins pour qu’elle ne manque de rien, mais pour le moment je veux voyager et profiter, pour tous ça, je pense qu’il n’y a pas de secret il faut travailler et cravacher dur pour réussir, et j’aimerai ne plus devenir l’ancien moi, car on ne peux jamais dire jamais.

La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?

Je n’ai pas de facilité, pas grand chose est simple dans la vie, je sais pas trop quoi répondre.

La French Co : Quel est ton WOD (benchmark) préféré ?

Mon WOD préféré ? Quand il fallait faire 2 miles de run, je me souviens plus le nom, en plus Thomas l’avait fait avec nous, c’était rigolo.

La French Co : Quel est ton mouvement préféré… et celui que tu déteste ?

Mon « mouvement » préféré c’est le run, après j’aime beaucoup tout ce qui est en poids du corps, pompes traction squats etc … celui que je déteste c’est le Overhead Squats.

La French Co : As-tu un message à faire passer à ceux et celles qui hésitent encore à franchir le pas ?

Pour ceux qui hésitent, si vous cherchez une seconde famille, si vous cherchez à dépasser vos limites, si vous voulez changer votre corps et votre tête, il faut vous mettre au CrossFit.  Cette discipline est incroyable et ceux qui l’entourent (à salon en tous cas) le sont tout autant, il ne faut pas hésiter, il faut ce lancer, tout est possible, si on s’en donne la peine et l’envie.

Auteur:

Pauline CROSA

Pourquoi râlez-vous sans cesse après la programmation de votre Box ?

Pourquoi râlez-vous sans cesse après la programmation de votre Box ?

Depuis sa création, le CrossFit s’est donné pour mission d’optimiser la condition physique (et mentale) de chacun grâce à une approche inclusive. L’idée de base simple et résolument ambitieuse : préparer les individus à n’importe quelle situation de la vie courante.

La pratique d’un sport « classique » est déjà bien entendu un bon début et peut contribuer à cela. Mais il est quasiment certain qu’un coureur de fond, qui excellera sur un marathon sera incapable de déplacer une charge lourde. Réciproquement, un haltérophile qui aura la capacité musculaire et nerveuse de soulever un caisson de 200kg s’épuisera très rapidement sur une course.

Transposé au quotidien, certains auront plus de mal à courir et se hisser en haut d’un mur en cas de fuite tandis que d’autres seront en grosse difficulté pour déménager du mobilier lourd.

Comment crée t-on une programmation de CrossFit et que devriez-vous y trouver? 

Comment parvenir à être parfaitement complet ? Un tel niveau d’exigence ne peut s’atteindre qu’en travaillant conjointement chacune des aptitudes physiques que peut développe l’Homme : force, vitesse, endurance, agilité, puissance, mobilité, précision, coordination, capacité pulmonaire. Partant de ce postulat, l’essence même du CrossFit est précisément d’éviter la spécialisation pour développer parfaitement toutes les adaptations physiques. En d’autres termes, être « bon partout » mais n’exceller ou n’être passable nulle part.

Pour rappel, le CrossFit est une méthode de condition physique fondée sur 3 principes clés :

  • Des mouvements fonctionnels
  • Constamment variés
  • Réalisés à haute intensité

Jusqu’à présent, vous pensiez peut être que la programmation de votre box était créée de manière complètement aléatoire par vos coach pour répondre aux exigences de « variance ». Voire fait au jour le jour, selon l’inspiration du moment. Détrompez-vous, celle-ci suit une logique rigoureuse. .

Une programmation peut etre cyclée..ou pas du tout!

 

Une programmation de CrossFit se construit en général sur 12 jours. Elle comporte en général trois jours d’entrainement suivi d’un jour de récupération active (marche, natation, yoga…) ou passive (repos total). En effet, l’intensité de la première partie induit indubitablement une baisse de régime au quatrième jour et une impossibilité de poursuivre l’entrainement efficacement tant les fonctions nerveuses et musculaires sont impactées.

Pour les personnes ne pouvant pas s’entrainer le week end pour des raisons pratiques, il est aussi possible de concevoir le plan d’entraînement sur 7 jours (5 jours ON et 2 jours OFF).

Ces temps doivent bien évidemment être gérés de manière individuelle par les athlètes, en fonction de leur emploi du temps. Au mieux, le programmateur peut-il prévoir des jours plus légers, plutôt axés sur de la technique ou de l’endurance les jeudi et dimanche (si la Box est ouverte) et proposer des séances complémentaires afin de les aider à récupérer.

Même si, pour des raisons très pragmatiques (régularité de la fréquentation notamment), il est très compliqué de cycler la programmation d’une box, le HeadCoach doit être capable de déterminer un ou plusieurs fils conducteurs qu’il déroulera petit à petit. Cela est d’autant plus vrai lorsque les cours de spécialité ne sont pas développés. Il peut y avoir ainsi une véritable notion de périodisation sur du moyen/ long terme (CompTrain..). comme pas du tout (CrossFit.com, Linchpin..). Toutes ont pourtant fait leurs preuves !

Un travail d’amélioration des pull up strict, intégrant une large part d’excentrique, de hold grip à la barre, de tirages avec des prises multiples sera par exemple mis en place sur 3 semaines au cours des Wod ou en accessory work avec une progression constante tandis qu’une de la technique des DU ou du Jerk (donc à charge légère) pourra s’intégrer ponctuellement sur plusieurs semaines sans générer trop de stress qui serait facteur limitant pour l’intensité des MetCon. Toute la difficulté sera de ne pas abandonner pour autant les autres mouvements !

Les « Benchmarks » permettent enfin de tester de manière très pragmatique l’évolution de chacun et de la box en général. Ce sont des outils permettant aux coachs de cibler les faiblesses de la programmation et de l’ajuster au besoin.. Ce travail est non seulement colossal mais aussi évolutif.. ce que ne perçoivent pas toujours les adhérents.

 

Une programmation doit être adaptable à tous et cohérente dans la durée

La programmation d’une box doit être accessible aussi bien aux personnes âgées ou manquant de condition physique qu’aux compétiteurs. CrossFit HQ, dans son Level 1, explique que les premiers visent la dominance fonctionnelle, tandis que les seconds recherchent la compétence fonctionnelle. La bonne nouvelle ? Ces deux paramètres s’inscrivent et se développent dans des des mécanismes physiologiques identiques.

Il est également nécessaire de trouver un équilibre entre technique et intensité afin que les pratiquants puissent à la fois acquérir un meilleur schéma corporel, une pleine maîtrise des mouvement et la réponse métabolique induite par l’effort..

Les standard « RX » sont établis par rapport au niveau général du CrossFit national mais également par rapport à celui de la box et aux préférences de l’entraineur. Cela implique une certaine cohérence dans la durée, guidée par une vision globale.

 

Pour rappel, les programmateurs et les coachs doivent réfléchir à des adaptations pour  les débutants, les intermédiaires, les avancés, élites mais aussi pour les personnes blessées. Chacune d’elles sont définies en fonction de ces différents niveaux mais aussi du stimulus que le Wod est supposé déclencher. Ainsi, une programmation de qualité ne devra pas systématiquement mettre des pull-ups ou des chest-to-bar à la place des bar muscle-ups. Ces alternatives ne mèneront peut être jamais à l’objectif fina qui est de réaliser le mouvement « as prescribed » !

Si le but du jour est de se focaliser sur la phase finale du mouvement, l’entraineur pourra choisir par exemple de faire faire des dips. Si au contraire l’accent est mis sur le passage de la hanche, une bonne option sera de proposer un départ « pieds au sol » en fixant une barre d’haltérophilie au rack à hauteur de buste.

A contrario, les athlètes ayant un niveau « avancé », pouvant réaliser tous les Wod en RX auront besoin d’être challengés pour aller plus loin. Ceux-ci seront naturellement tentés de soulever des charges toujours plus lourdes ou d’augmenter le nombre de répétitions alors qu’il leur serait bien plus bénéfiques de travailler sur de nouvelles mécaniques de mouvements, la vitesse d’exécution ou de de chercher à intensifier les séances. On pourra donc proposer par exemple l’utilisation de parallètes ou de déficit à ceux maîtrisant les HSPU strict, d’utiliser des élastiques de résistance pour améliorer la puissance de leur clean…

Choisir la facilité par manque de temps, de préparation ou pire de motivation est TOUJOURS contre-productif !

 

Une programmation doit permettre de retrouver toutes les composantes du CrossFit

« Votre entraînement doit être le contraire de la routine« . Le ton est donné. La matrice a été conçue pour combiner tous les modes d’entrainements.

Concernant la répartition entre les 3 composantes, le premier jour est consacré à une seule modalité (C, G ou H). Le deuxième jour combine les deux qui n’ont pas été utilisés et le troisième les intègre toutes. Le cinquième jour repartira sur une modalité unique, différente de la précédente et ainsi de suite.

C = Cardio. Il s’agit de conditionnement métabolique mono structurel. Rameur, AirBike, Assault Bike, Course à pied…

G = Gymnastique. Ces ont les exercices réalisés au poids de corps, avec ou sans agrès : Pull-ups, Push-ps, Air Squats, Burpees, DU, Box Jumps…

H = Haltérophilie. On parle ici des mouvements qui incluent des déplacement de charge dans l’espace, avec n’importe quelle charge additionnelle : KB swing, Clean, Ground To Overhead avec plate…

 

Cela ne signifie pas pour autant que les athlètes doivent s’entrainer uniquement au sein leur box. L’essence même du CrossFit est de pouvoir transférer les compétences acquises à d’autre disciplines et les partis pris opérés ces dernières années par Dave Castro pour les épreuves CrossFit Games le confirment. Le coach peut donc recommander la pratique régulière de disciplines complémentaires : natation, trail, escalade, vélo, course d’obstacle, yoga..

Il faut aussi rechercher à insérer les « skills » au bon endroit, au bon moment en tenant compte de la disponibilité nerveuse et physique des athlètes. Un travail technique très pointu sera parfaitement inutile après une séance de force.. ou un MetCon très intense. Mais il pourra en revanche être intéressant en amont d’un Wod ne nécessitant justement pas de grande compétences (Barbara, Cindy…).

Enfin, une programmation de qualité doit chercher à privilégier les mouvements les plus complets et fonctionnels possibles. Elle doit être pensée et coordonnée en de manière à intégrer de manière intelligente et complémentaires les notions de de travail de pré et post fatigue, de poussée et de tirage, de muscles agonistes et antagoniste, de chaînes musculaires..

 

Une programmation intègre la notion de variance

Le but est ici d’éviter la polarisation qui peut se produire si certains éléments ou combinaisons sont répétés trop souvent et d’autres complètement délaissés. Un coach doit toujours rester rationnel et lutter contre son envie de mettre au programme des mouvements avec lesquels il a plus de facilité, d’affinité.

Beaucoup d’athlètes confondent d’ailleurs « aléatoire » et « variance ». Le premier concept est issu du hasard tandis que le second est pensé, planifié et permet de se confronter à un maximum de diversité.

La plupart des mouvements doivent figurer au cours des micro-cycle, en choisissant une seule de leurs adaptations pour éviter la redondance. Par exemple, un snatch peut se faire à la barre, aux dumbells ou aux kettelbells.. et peut se pratiquer en hang-power snatch, high-hang snatch, power snatch,  full snatch ou snatch balance.. ou simplement dans un travail de force en high pull snatch ou deadlift prise snatch !

De même, un travail de clean ou de jerk  peut s’effectuer avec une barre, des dumbells, des kettelbells, un medball, un sandbag.. voire un atlas stone !

Les échauffements seront, quant à eux adaptés au travail principal. Ils comprendront une partie générale tout d’abord, permettant d’augmenter progressivement le rythme cardiaque, la ventilation et la température du corps mais aussi de lubrifier les articulations. Une partie spécifique ensuite qui commenceront à solliciter les muscles qui seront réalisés lors du wod. Cette partie sera également l’occasion pour le coach de corriger la technique.

Pour rappel, la programmation CrossFit.com qui démontre une variance efficace se caractérise par :

  • L’absence de modèle général quant aux jours où l’on travaille certains éléments ;
  • La présence de tous les mouvements indépendamment de compétences ;
  • Permet de nombreuses possibilités pour l’évaluation ;
  • La création de combinaisons courtes et simples à haute intensité.

C’et une excellente base de travail, accessible gratuitement à tous et suivie par de nombreux athlètes confirmés.

 

Une programmation bien pensée est nécessairement … frustrante

 

En observant la fiche de programmation ci dessus, il est facile de comprendre qu’une programmation efficace comprend systématiquement des Wods longs (>20min), moyens.. mais aussi des Wods courts (<5min) et des « Heavy Days’ (jours lourds), ne comportant qu’un seul mouvement d’haltérophilie (H), réalisé avec des charges quasi maximales (au delà de 80%).

Ces deux derniers formats peuvent générer des frustrations de la part des adhérents qui ont bien souvent le sentiment de ne s’être pas assez dépensé. Beaucoup de salles ont encore du mal à faire comprendre l’importance de ce type d’entrainement. Les coachs ont tendance à y ajouter d’autres blocs de travail importants ou des « finishers » afin d’éviter les mécontentements, renonçant même parfois à appliquer les fondements théoriques et empiriques la méthode pour satisfaire les adhérents !

Or, l’entrainement CrossFit ne se limite pas à des séances multimodales (MetCon). Chaque type d’entrainement produit des adaptations hormonales, mécaniques et énergétiques différentes et tous sont essentiels à un programme de préparation physique générale.

Un Wod court ou une séance de force (« Heavy Day), s’ils sont bien exécutés et bien programmés, ont autant voire plus d’effet qu’un long chipper (wod comprenant plus de 4 mouvements) sur le système nerveux et le développement musculaire…mais seront forcément moins ludiques. Ils sont cependant indispensables pour développer la puissance sur des temps très courts et solliciter les deux filières anaérobies (alactique et lactique).

En ajoutant un MetCon à une séance d’haltérophilie « 2 – 2 – 2 – 2 -2 -2 » à 93% du 1RM, le risque est tout simplement d’en atténuer le rendement. L’idée ici est de rechercher le nombre optimal de répétitions (généralement entre 7 et 25 répétitions) en ne mobilisant que certains substrats énergétiques pour obtenir la réponse souhaitée. Ces séries doivent être réellement éprouvante. En dehors de cette fourchette, il n’y aura soit pas assez de stress musculaire pour conduire à une nouvelle adaptation, soit trop pour récupérer correctement !  A terme, le risque pour les athlètes est non seulement de « spécialiser » mais aussi de ne pas progresser ! D’autre part, les athlètes, sachant que quelque chose d’autre les attends après ce premier bloc, risquent plus ou moins inconsciemment de s’économiser. 

Bien entendu, les  athlètes pourront demander à leurs coachs des séances de travail complémentaires sur un ou plusieurs point(s) faible(s) en particulier. Cela est tout à fait acceptable et même souhaitable puisque les paliers ne peuvent se déverrouiller qu’en acceptant de se confronte aux lacunes.

Néanmoins, attention de n’être pas trop extrémiste…il est bien sûr possible d’intégrer une partie de renforcement musculaire en amont ou un aval d’un WOD mais les deux doivent être pensés en synergie pour ne pas risquer d’en minimiser les effets.

A contrario, à trop vouloir faire simplement « bouger les gens » sans les pousser à toujours sortir de leur zone de confort, la puissance de la méthode risque de petit à petit de se déliter et les coachs de devenir de simples animateurs. Là n’est bien sûr pas notre but.

 

Une programmation doit (quand même) être plaisante.. mais pas nécessairement complexe

L’art du programmateur ne s’arrête pas à l’efficacité. Pour que ses adhérents prennent plaisir à s’entraîner et franchissent le bas de leur box en se disant qu’ils vont certainement passer l’un des meilleurs moments de leur journée, l’aspect ludique est (quand même) toujours pris en compte.

Là encore, il est facile de tomber dans le piège de complexifier une programmation et d’inventer de nouvelles combinaisons, de nouveaux mouvements pour éviter la monotonie et obtenir davantage de résultats. Un tel choix pénalise finalement tout le monde.

Les athlètes ont finalement moins l’opportunité de se concentrer sur la technique des « basiques » (qui sont déjà légion) et donc plus de difficultés à atteindre la virtuosité, tant recherchée qui ne s’acquiert qu’au prix de nombreuses répétition, couplés à des stimulus différents (volume, charge, durée, matériel). Ceux-ci risquent de surcroit de se prendre au jeu et d’exiger « toujours plus » de fun, de jeux, de changement... épuisant peu à peu l’imagination des coachs qui se sentent tenus de les contenter. Le rendement ne sera pas celui escompté et la Box s’éloignera très probablement du CrossFit originel tel qu’il a fait ses preuves depuis des décennies. Les variables existantes sont tellement nombreuses qu’elles suffisent à elle-même pour créer des années entière d’entraînement sans jamais être confronté à la routine.

Une programmation peut être amusante de temps en temps, lors d’évènements exceptionnels ou lors des des compétitions pour obtenir un effet spectacle mais ne fournira pas de résultats probants à long terme.

 

Voici donc quelques unes des raisons pour lesquelles il vous arrive de râler après programmation de votre box et de penser que l’herbe est plus verte ailleurs… Elle est en effet peut être plus étincelante à la lumière mais il est pas dit qu’elle vous rende service, vous nourrisse davantage et fasse de vous un meilleur athlète.

Autant mettre tout de suite les pieds dans le plat : vos entraineurs ne sont pas là pour vous faire faire…ce que vous aimez ou voudriez faire. En France, tous sont diplômé d’Etat, certifiés par CrossFit et formés en interne. Ils savent exactement ce qui est bon pour vous et n’hésiteront pas à le mettre en place. Même si cela vous déplait. Même si parfois vous pouvez avoir l’impression de pouvoir faire certains Wods dans votre salon, que la programmation de la semaine est « ennuyeuse »  ou au contraire trop exigeante.

Pour rappel, cette citation très explicite de Greg Glassman :

“The magic is in the movement,

the art is in the programming,

the science is in the explanation,

and the fun is in the community.”

 

Tout est alors question de choix : souhaitez vous véritablement progresser, améliorer tant votre santé que votre niveau de Fitness ou simplement venir vous dépenser, prendre part à une communauté ? Aucun choix n’est blâmable ou ne peut être jugé, ils vous appartiennent. Maintenant vous savez. Les cartes sont entre vos mains !

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

Merci à Thomas PACYGA, Jean Baptiste DESNOIX et Corentin LE COSSEC pour leurs contributions.

La santé (et les performances !) viennent en dormant !

La santé (et les performances !) viennent en dormant !

 

Le sommeil est indispensable à la vie. Il permet la restauration métabolique du cerveau et de l’organisme. Il est essentiel à la mémoire, à l’attention et à la prise de décisions. Il permet d’évacuer la fatigue physique et nerveuse de la journée.  Les muscles se détendent, la tension sur la colonne vertébrale diminue, la température baisse ainsi que les fréquences cardiaque et respiratoire.

Pour les sportifs, c’est est également le temps durant lequel s’opère la récupération musculaire et le remplissage énergétique des cellules des muscles. Il déclenche la sécrétion de l’hormone de croissance qui est un véritable anabolisant naturel.

Ne pas dormir assez peut conduire à une hypertension chronique, une forte irritabilité et augmente le risque d’infarctus, de certaines maladies comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires et favorise la prise de poids.

On distingue 5 phases de sommeil :

  • Phase 1 /  l’endormissement : la respiration ralenti, les muscles se relâchent, la conscience diminue. Durant ce stade de demi-sommeil, les muscles peuvent avoir de petites contractions, souvent accompagnées par l’impression de tomber dans le vide.
  • Phase 2 / le sommeil lent léger : il représente environs  50% du temps de sommeil total. Un bruit ou une lumière suffisent pour se réveiller.
  • Phases 3 et 4 / le sommeil profond : il s’agit d’un stade très important car tout l’organisme est au repos et récupère de la fatigue accumulée. Il  représente environ 20% du sommeil total.
  • Phase 5 / le sommeil paradoxal : ce stade présente simultanément des signes de sommeil très profond et des signes d’éveil qui sont sont la conséquence d’une parasomnie ou  du rêve

Il  existe 2 types de régulation du sommeil :

  • la régulation homéostatique (équilibre interne) : la propension à s’endormir augmente en fonction du manque sommeil. Inversement, elle diminue lors de la survenue d’un épisode de sommeil.
  • la régulation circadienne sous le contrôle de notre horloge biologique : la pression de sommeil est assez intense entre 14h et 16h et  maximale entre 1h et 5h du matin.

 

ÉVALUER SON BESOIN DE SOMMEIL

Le nombre d’heures de sommeil recommandées varie en en fonction de chacune des 9 tranches d’âge. Ainsi, les nouveau-nés  auraient besoin de 14 à 17 h de sommeil, les nourrissons 12 à 15 h, les bébés 11 à 14 h, les jeunes enfants 10 à 13h, les enfants 9 à 11h, les adolescents 8 à 10 h, les  jeunes adultes 7 à 9 h, les adultes 7 à 9 h et les seniors 7 à 8 h.

En réalité il est impossible d’édicter une norme, chacun doit déterminer les besoins de sommeil qui lui sont propres. L’agenda du sommeil, comme le propose le Réseau Morphée par exemple consiste à noter certains paramètres de sommeil et somnolence sur une longue durée afin d’analyser les  habitudes, la répartition de du sommeil et de mieux comprendre son rythme.

L’heure  du coucher a également une influence sur le système immunitaire : les personnes se couchant tard (vers 1-2h du matin) auraient un taux de lymphocytes (globules blancs) inférieur d’environ 25% % à ceux qui se couchent tôt (vers 22h-23h).

 

COMMENT MIEUX DORMIR ?

Il existe bien entendu des principes de base pour retrouver un sommeil de qualité. De nombreuses plantes et compléments alimentaires peuvent aider également mais il est important de chercher la cause de la cause… chaque problématique est différente et nécessite un suivi adapté (découvrez notre approche holistique ici)

Voici quelques techniques :

  • Conseils pratiques

S’exposer un maximum à la lumière durant la journée.

Éviter les excitants dès la fin d’après midi : café, thé..

Limiter les activités physiques intenses après 20h ou tout du moins 4h avant l’heure du coucher.

Stopper les écrans (téléphone, ordinateurs) qui gérèrent de la lumière bleue et empêchent la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Faire des siestes courtes de manière régulière.

Se créer un rituel du coucher bien à soi: tisane, lecture, bain chaud…

Éviter les repas trop copieux, riches en sucre et en gaisses, les protéines animales et l’alcool au dîner : qui dort dine.. léger !

Éviter de manger, regarder la TV ou travailler au lit : cet espace doit être dédié au sommeil.

Maintenir une température fraîche dans la chambre, ouvrir les fenêtres systématiquement  au moins 20mn le soir.

Vérifier la qualité du matelas et des oreillers.

Trouver son propre rythme de sommeil et écouter les  signaux de sommeil : bâillements, yeux qui piquent…

Éteindre toutes les lumières au moment du coucher.

Une fois au lit, adopter une respiration ventrale. Pratiquer quelques minutes des exercices de cohésion cardiaque ou de méditation guidée. 

 

  • Oligothérapie 

Magnésium (marin ou bysglicinate) + vitamine B6 jouent un rôle primordial sur le système nerveux.

  • Phytothérapie 

La valériane : très efficace pour calmer la nervosité et retrouver le sommeil, sans créer de dépendance.

L’aubépine : antispasmodique, elle calme les palpitations, diminue le stress et facilite le sommeil.

La mélisse : en plus de son action sédative, elle agit sur les troubles d’origine nerveuse.

La passiflore : apaise l’anxiété et procure un sommeil naturel.

La marjolaine : apporte détente, relaxation tout en luttant contre la nervosité et l’agressivité.

Le tilleul : excellent anxiolytique qui  soulage en outre les problèmes digestifs.

Demandez à votre pharmacien de vous préparer un mélange à boire le soir, au coucher ou régulièrement dans la journée pour calmer les troubles anxieux!

 

  • Aromathérapie 

Lavendula hybrida clone : calme les contractures musculaires, la nervosité.

Origanum majorana : neurologique, rééquilibrante, apaise les angoisses, le stress, les palpitations et l’agitation.

Citrus sinensis : contre l’anxiété et les insomnies.

Citrus aurantium : dystonie neurovégétative, états dépressif, stress, surmenage.

 

  • Gemmothérapie (dilution 1DH) 

Tilia tomentosa : Il est recommandé dans les troubles anxieux avec manifestations somatiques, comme les palpitations.

Ficus carica : il possède  un effet régulateur sur l’axe cortico- hypothalamique qui commande les émotions, des angoisses, des peurs et des obsessions.

Ribes niigrum :  c’est LA plate adaptogène équilibrante du système nerveux. Il potentialisera les effet du tilleul et du figuier.

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

L’œil du coach : meet Barbara

L’œil du coach : meet Barbara

Régulièrement, un wod issu de la programmation de l’une des boxs, un benchmark ou un Hero est décrypté et analysé ! 

#2 : BARBARA

5 Rounds For Time :

  • 20 pull-ups
  • 30 push-ups
  • 40 sit-ups
  • 50 air squats

3 mn rest between rounds

Barbara est un Benchmark bien connu des Crossfitteurs, qui se démarque par son originalité. C’est en effet le seul qui exige des athlètes de prendre 3 minutes de récupération entre les tours.

  • ANALYSE 

Type de travail :

Il s’agit d’un entraînement de type intermittent (fractionné). Le temps de travail (ON) dépend de la condition physique de chacun, mais aussi des options choisies par le coach pour adapter le wod. Ainsi, un tour comportant 20 pull-ups réalisées avec une bande élastique ne prendra pas le même temps qu’un tour avec 20 jumping pull-ups ou 20 ring rows.

La priorité est donnée ici au temps : le résultat final étant le cumul du temps on et off, chaque tour doit être réalisé comme un sprint ou un « mini wod » à part entière. Néanmoins, l’entraîneur devra vérifier que chaque athlète trouve son équilibre entre technique et intensité afin de travailler en sécurité et de manière efficace.

Composantes : 

Barbara est, avec Cindy, le wod gymnastique par excellence. Il combine les 4 mouvements « basiques », enseignés dès les premières semaines :

Les pull-ups (mouvement de tirage qui sollicite le dos, les bras et la sangle abdominale) sont couplées avec les push-ups (mouvement de poussée qui met l’accent sur le dos, les pectoraux, les triceps et la sangle abdominale). Cet enchaînement produit une importante fatigue et congestion musculaire.

Le couplet sit-ups + squats permet de relâcher le haut du corps, mais induit une pression sur les muscles pelviens. L’attention sera donc portée au gainage, à la contraction du périnée et du transverse (muscle abdominal profond) afin d’éviter une poussée viscérale délétère. On recherche ici l’explosivité de la flexion-extension sur ces deux mouvements.

Chacune des tâches dure entre 40 sec et 1mn30, mobilisant de fait la filière anaérobie lactique. L’enchaînement des séquences induira bien entendu la filière aérobie qui sera le fil conducteur de ce wod, qui fera appel aux qualités d’endurance des athlètes (140 répétitions par tour).

Stratégie :

Trois paramètres à prendre en compte : le volume total, la congestion / le lactique et la récupération.

Le volume : Barbara est un wod long. Les athlètes effectuent au total 700 répétions. La pyramide progressive joue en leur faveur : respectivement 100 et 150 répétitions sur le mouvement le plus complexe (pull-up) et le plus sollicitant (push-ups) contre 200 et 250 répétitions pour les sit-ups et squats. Le Crossfitteur chevronné pourra tendre vers du unbroken sur les pull-ups au moins sur les 3 premiers tours, notamment grâce à une bonne technique de butterfly faisant intervenir la hanche pour soulager le haut du corps. Les push-ups quant à elles seront décomposées en séries de 10 ou 15. Pas de difficulté particulière sur le reste des mouvements. Pour les débutants en revanche, les petites séries sont conseillées, en prenant le moins de repos possible pour conserver l’intensité.

La congestion et le lactique : lors d’un entraînements brutal ou prolongé, la quantité de sang contenu dans les muscles augmente, le taux de phosphocréatine chute et l’organisme sécrète de l’ammoniaque qui est évacué dans le flux sanguin dès que l’effort cesse. C’est ce qui provoque la sensation de brûlure tant redoutée qui limite l’intensité… Pour limiter ce phénomène, la meilleure des stratégies est de prendre peu de repos entre les séries et de rester un maximum actif afin de maintenir l’équilibre malgré l’accumulation progressive d’acidité et éviter un déversement brutal de NH3.

La récupération : les 3 précieuses minutes doivent être employées à bon escient et intelligemment. C’est le moment idéal pour boire une petite quantité d’eau (quelques gorgées), relâcher les muscles sollicités, voire les masser (pensez aux avant-bras). La consigne majeure est de continuer à marcher en ouvrant la cage thoracique afin de garder un rythme cardiaque et une ventilation propices à l’effort pour ne pas « repartir de 0 ».

Adaptations :

Un article du CrossFit Journal de septembre 2003 présente des adaptations intéressantes du wod Barbara :

  • Diminution du nombre de tours (3 séries)
  • 20 tirages anneaux (ring rows) ou pull-ups with band
  • Pompes sur les genoux (ou sur une box)

Un Medball pourra être utilisé pour les squats.

  • Votre temps sur Barbara 

Débutant : + 40 mn, soit à 6 à 7 mn par tour (6×5 +12 = 42 mn)

Intermédiaires : 35 à 40 mn, soit 5 à 6 mn par tour (5×5 +12 = 37 mn)

Avancés : 30 à 35 mn, soit à 4 à 5 mn par tour (4×5 +12 = 30 mn)

Élites : – 30 mn, soit 3 à à 4 mn par tour (3×5 +12 = 27 mn)

  • Good for : 

Barbara est un très bon WOD pour tester votre endurance musculaire et la connaissance de soi. Essayez de vous donner un objectif de répétitions à tenir unbroken sur chacun des rounds.

Auteurs :

Camille BOEGLIN

Marie SEMERDJIAN

Séminaire Strongman Titi Lely à Vitrolles et Orange !

Séminaire Strongman Titi Lely à Vitrolles et Orange !

La French Co  à le plaisir d’accueillir Thibaut “Titi” Lély pour deux séminaires exceptionnels :

  • Le week end du 12 et 13 Février à CrossFit Vitrolles
  • Le week end du 09 et 10 Février 2019 à Orange84 CrossFit

 

Voici un aperçu de ce que vous pourrez faire :

– Apprendre à exécuter correctement les différents mouvements de Strongman (Atlas Stones, Tire Flips… selon le matériel disponible sur place) et de Force (Deadlift, Press…),

– Apprendre à adapter votre technique sur les différents mouvements de force pour maximiser vos performances,

– Apprendre à planifier vos propres séances de Strongman et de Force,

– Apprendre à renforcer efficacement vos différents muscles afin de maximiser vos performances et d’éviter de vous blesser,

– Découvrir comment adapter votre entraînement de force à la pratique du CrossFit™.

 

🔥// PROGRAMME // 🔥

Thibaut partagera avec vous sa passion et ses connaissances. Il mêlera enseignements théoriques, démonstrations, travaux techniques individuels et entraînements de groupe. Ce séminaire est bien entendu ouvert à tous, quel que soit le niveau et les objectifs !

–>📚 Contenu théorique :

Son parcours, ses méthodes d’entraînement, sa vision du Strongman et de la Force, comment intégrer efficacement la Force et le Strongman dans une programmation de CrossFit™.

–> 🏋🏻‍♂️ Contenu pratique :

Travail technique des différents mouvements de Strongman (variable et adaptable à l’équipement disponible) et de Force (variantes de Deadlifts et de Overhead Press).

Présentation des différents mouvements accessoires, de renforcement musculaire et de prévention des blessures.

Mise en application sous forme de WOD 💦

 

🔥 // MODALITES PRATIQUES // 🔥

NB : vous pouvez choisir de participer à 1 jour (au choix) ou aux 2 jours de séminaire (le programme sera différent).
Soit au total, 17h de séminaire !

Prix :
1 jour : 79,99€
2 jours : 149,99€

Horaires :
Samedi: 9h – 19h
Dimanche 9h – 18h
A la fin de ce week-end, les Atlas Stones, Deadlifts, Farmers Walk, Yoke Carry, Sleds et autres Tire Flips n’auront plus de secrets pour vous et votre corps !

 

👦🏻 // QUI EST THIBAUT ? //👦🏻

– Enseignant Strongman au sein de 5 Box de CrossFit™
– Triple Champion de France de Powerlifting espoir,
– Champion d’Europe de Powerlifting espoir,
– Trois participations à l’Homme le plus fort de France.

 

Inscriptions  : 

Inscriptions pour CrossFit Vitrolles t :https://rsnatch.com/competitions/seminaire-strongman-titi-lely-12-13-janvier/

Inscriptions pour Orange 84 CrossFit : https://rsnatch.com/competitions/seminaire-strongman-titi-lely-9-10-fevrier/

CrossFit Kids / Teens : redonner aux jeunes l’envie de bouger !

CrossFit Kids / Teens : redonner aux jeunes l’envie de bouger !

S’il est communément admis et acquis que les enfants, quel que soit leur âge, doivent pratiquer une activité physique pour leur bien-être physique, psychique et leur développement, de nombreuses inquiétudes subsistent encore quant à la pratique de certains sports.

Le CrossFit n’y échappe pas : potentiels retards de croissance, blessures ou endommagement des articulations..Qu’en est-il vraiment?

 

DEMONTER LES MYTHES

 

1.L’entrainement avec charge additionnelle ou « résistance training »

Mythe n°1 : ajouter des poids externes aux enfants lors de leurs séances ralentit la croissance

 

Aucune étude n’est à ce jour parvenu à démontrer un quelconque lien de causalité entre le fait de soulever et / ou porter des charges et l’arrêt de la la croissance des enfants. Avant la puberté, l’hypertrophie musculaire est en général impossible. La pratique d’un sport de force contribue à la maturation du  du système nerveux et à améliorer la coordination motrice. Après la puberté, lorsqu’il existe une réponse hormonale favorable, la prise de masse permettra de renforcer les muscles profonds et de compenser les déséquilibres souvent liés au pic de croissance.

 

En 2010, le Docteur Faigenbaum publie même une étude dans le British Journal of Sports Medicine (1). Il démontre que mobilisation régulière de charges modérées a des effets tout à fait bénéfiques sur le squelette des enfants et leur croissance : la contrainte exercée par les charges additionnelles favorisent l’ostéogenèse à la fois horizontale (longueur) et verticale (meilleure densité osseuse) et renforce les tendons.

 

Mythe n°2 : le risque de blessures est plus important que dans les disciplines qui se pratiquent au poids du corps 

Il est important de savoir que la majorité des fractures sont liées à une mauvaise manipulation des poids. Dans tous les cas, les études prouvent qu’il n’existe pas de prépondérance des blessures musculo-squelettiques chez les enfants (et les adultes) dans les sports de force.

Une étude canadienne a même permis de constater que cela permettait de diminuer la fréquence et la gravité des blessures causées par le sport. Le travail technique sur les mouvement s’apparente quant à lui à  à un véritable enseignement postural destiné à protéger le dos.

 

Mythe n°3 : mieux vaut faire pratiquer des sports d’endurance pure que des sports de force ou mixte à des enfants en surpoids

Les méthodes de conditionnement physique incluant du renforcement musculaire ont un effet très positifs sur les paramètres du syndrome métabolique et notamment, l’augmentation des triglycérides et du cholestérol ou l’hypertension. Une étude datant de 2012 menée sur 45 adolescents obèses montre que ceux ayant favorisé la musculation ont davantage augmenté leur masse musculaire et amélioré leur sensibilité à l’insuline que ceux  ayant exclusivement pratiqué des une activité aérobie.

La gestion des poids en CrossFit : n’oublions pas que notre méthode est très encadrée. Les charges ne sont intégrées qu’une fois la technique parfaitement maîtrisée et sous l’œil vigilant des coachs certifiés ! 

De surcroit, un entrainement fonctionnel est évolutif et s’adapte aux besoins physiologiques, aux différents stades de développement psychologique et moteur des enfant. A l’instar d’autres sports beaucoup plus répétitifs qui se concentrent uniquement sur certaines aptitudes, certaines règles, le CrossFit permettra aux jeunes pratiquants de transférer les acquis très rapidement dans la vie quotidienne et les différentes situations auxquelles il pourra être confronté.

 

2. L’entrainement à haute intensité 

Mythe n°1 : une activité intense n’est pas souhaitable pour la santé des plus jeunes 

L’activité physique chez les enfants et les adolescents doit être ludique, non routinier pour permettre un apprentissage facile et de susciter l’adhésion. C’est également la période idéale pour commencer à développer la force, la coordination, la souplesse.. qui seront conservées toutes la vie.

 

Une  étude en 2015 dans le journal «Journal of Sports Sciences », démontre l’efficacité de la méthode CrossFit pour afin d’améliorer la condition physique chez les adolescents et son efficacité pour les convaincre de pratiquer un sport. Celle-ci compare deux groupes tests ayant suivi sur 8 semaines un programme de CrossFit, crée et encadré par des coachs certifiés pour l’un et un programme de sport traditionnel (collectifs, musculation) pour l’autre.

Les résultats sont nets : les adolescents ayant pris part aux WOD ont exprimé leur satisfaction (100% de réponse positive), ont développé leur force, leur souplesse, leurs capacités cardio respiratoire et vasculaire et ont perdu en moyenne 3,1 cm de tour de taille. Le tout sans aucune blessure!

Courir, grimper, sauter, tirer.. sont autant de mouvement pratiqués naturellement par les enfants lorsqu’ils s’amusent. Ceux-ci vont simplement se retrouver dans leurs entrainements !

 

Mythe n°2 : le CrossFit développe l’esprit de compétition (« toujours plus.. ») et l’individualisme

Chaque séance permet aux jeunes pratiquants de s’encourager mutuellement, de partager leurs astuces, leurs victoires et de se soutenir dans un bel élan de solidarité.

 

Sophie Blier, institutrice et owner de Hériot CrossFit rapporte que ses élèves, qui avaient pour habitude de se disputer régulièrement et qui entretenaient un « mauvais esprit » lors des séances de foot, de volley ou d’athlétisme sont métamorphosés depuis l’introduction de cette méthode qui promeut une émulation saine.

Le CrossFit améliore également la confiance en soi grâce à la courbe de progression mesurable, quantifiable et durable qu’il induit  ! Les enfants (comme les grands) ont le sentiment d’avancer un peu plus chaque jour et d’appartenir à une communauté qui les valorise, composée de personnes de tout âge et tout horizon qui parle le même langage!

 

(1) Faigenbaum, A. D., & Myer, G. D. (2010). Resistance training amoung young athletes: safety, efficacy and injury prevention effects. British Journal of Sports Medicine, 44, 56-63.

(2) Behm DG, Faigenbaum AD, Falk B, et al. Canadian Society for Exercise Physiology position paper: resistance training in children and adolescents. Appl Physiol Nutr Metab. 2008;33:547–61.

(3) Lee S et coll. (2012) Effects of aerobic versus resistance exercise without caloric restriction on abdominal fat, intrahepatic lipid, and insulin sensitivity in obese adolescent boys. Diabetes, 61:2787-95.

(4) Improving health-related fitness in adolescents: the CrossFit Teens™ randomised controlled trial.

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

La French Co contractualise un partenariat exclusif avec Santé Sport Provence !

La French Co contractualise un partenariat exclusif avec Santé Sport Provence !

La French Co est fière de vous annoncer son partenariat avec Santé Sport Provence, le premier centre médico sportif accrédité par l’Etat.

Composé d’une équipe médicale (médecins du sport, cardiologues…) et paramédicale (kinésithérapeutes, ostéopathes, podologues, psychologues, sophrologues, école du dos…), Santé Sport Provence est notamment en charge de mettre en relation les différents acteurs du décret du 31 décembre 2016 relatif au conditions de dispense de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée (ALD).

La French Co confirme ainsi son engagement en faveur d’un CrossFit ouvert à tout public, axé sur la santé et la prévention.

La confiance accordée par SSP à notre réseau atteste également de la qualité des cours dispensés au sein de ses Box, du respect de la méthode CrossFit initiale et des valeurs qu’elle défend.

 

LES AFFECTIONS LONGUE DUREE (ALD)

En 2014, 1,3 million de personnes ont déclaré une affection de longue durée nouvelle.  Ce nombre a bondi de 33 % en dix ans et ne cesse d’augmenter d’année en année.

La faute à pas de chance? Pas sûr… car plus des trois quart de ces affections pourraient être évités en adoptant un mode de vie sain…Sont en cause, principalement la sédentarité, la consommation de produits industriels raffinés et transformés (additifs, sucres, matières grasses hydrogénées..),  l’utilisation des pesticides, d’hormones,  d’OGM, la pollution environnementale, le stress.. autant de facteurs créés par l’Homme lui-même. 

Deux types d’ALD sont aujourd’hui reconnues en France.

  • Les ALD dites « exonérantes »: il s’agit d’affections dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse. Il existe une liste répertoriant les 30 pathologies concernées.
  • Les ALD dites « non exonérantes ». Ce sont des affections qui nécessitent une interruption de travail ou des soins continus d’une durée prévisible égale ou supérieure à 6 mois.

Nul doute que pratique d’activités physique aide au maintien de la santé chez le sujet sain. Elle contribue aussi, chez les personnes vivant avec une ou plusieurs maladie(s) chronique(s), à améliorer l’état de santé et à prévenir l’aggravation et/ou la récidive.

Enfin, le sport joue un rôle clé dans la prise en charge de la douleur, notamment grâce à la sécrétion de certaines hormones et contribue aussi à lutter contre les effets secondaires de certains traitements (notamment contre la fatigue).

Quelques chiffres clés* :

  • Permet de réduire de 50% le coût total des soins de santé d’une personne diabétique
  • Réduit de 50% les risques de récidives d’un cancer localisé
  • L’économie globale potentielle serait de 10 milliards d’euros si les 37 millions de Français sédentaires pratiquaient une activité physique et de 500 millions si seulement 5% des personnes sédentaires changeaient leurs habitudes

Il a été reconnu que, indépendamment d’un quelconque remboursement, la prescription d’une activité physique sur ordonnance augmente non seulement l’observance de la durée,  la régularité mais induit également de meilleurs résultats en terme d’évolution qu’une pratique « libre ».

 

NOS ENGAGEMENTS

Les éducateurs de la French Co suivront, courant 2019, les modules de formation complémentaire proposés par Prépa-Sports, leur permettant de recevoir la licence cadre de la fédération « Sport Pour Tous ». 

Nous développerons au sein de chacune de nos Box, un véritable parcours individuel pour les personnes atteintes d’ALD permettant le développement de la santé physique, mentale et sociale et du bien-être global. 

Pourquoi le CrossFit?

Le CrossFit se base avant tout sur le respect de la fonctionnalité du corps, la variété des mouvements et l’intensité qui est la clé pour constater une efficacité. Sans cette dernière, il n’y a pas de changement de la capacité de l’organisme à éviter la rechute ou induire une amélioration de l’état de santé. 

Notre sport s’inscrit dans des valeurs d’universalité et de bienveillance. Son approche non stigmatisante, non discriminante invite chaque personne, quelle que soit sa condition, son niveau, à venir s’entrainer.

Le corps est sa propre machine : cela permet de développer toutes les qualités physiques conjointement pour réapprendre à bouger naturellement et à améliorer les capacités proprioceptives.

Enfin, chaque séance est coachée du début à la fin et n’excède pas 14 participants au maximum, permettant une personnalisation optimale. Un rapport qualité-prix imbattable (versus une salle low cost sans aucun encadrement ou un cours particulier).

 

Quelques points clés du projet :

  • Mise en place de créneaux spécifiques dédiés à la pratique d’une activité physique adaptée (APS) pour permettre aux publics concernés de (re)commencer à bouger dans un cadre sécurisant, motivant et bienveillant.
  • Création d’un protocole d’accueil et de suivi comprenant plusieurs bilans réalisés à intervalles réguliers pour mesurer les progrès parcourus. Ceux-ci pourront permettre aux pratiquants, selon les résultats et avec accord du médecin, de basculer sur des cours « classiques » par la suite s’ils le désirent.
  • Accompagnement éducatif préventif et / ou thérapeutique des participants en lien avec différents acteurs du sanitaire, du médico-social et du social (médecins, ostéopathes, kinésithérapeutes, naturopathes, sophrologues, psychologues…) pour permettre à chacun(e) d’accéder à un projet sportif personnalisé.
  • Organisation d’évènements, de conférences destinés à promouvoir le Sport Santé dans un cadre global et dans le cadre du CrossFit.

 

UN NOUVEAU CHAMP DE BATAILLE : LES MUTUELLES

A noter que certaines mutuelles commencent à rembourser les frais associés à des activités sportives pour les malades souffrant d’affection de longue durée (à hauteur de 500 euros par patient et par ans environs).

La French Co devrait prochainement contractualiser de nouveaux partenariats avec certaines d’entre elles afin de proposer une expérience optimale accessible au plus grand nombre…

Une belle page qui s’ouvre..!

 

*[1] JF Brun, Diabetes and Metabolism, 2008 [2] T. Bouillet, Communication non publiée, 2010. [3] Etude du CNAPS

Images : Courtesy of CrossFit Inc

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

Spartan Race Paul Ricard 2018 : le bilan !

Spartan Race Paul Ricard 2018 : le bilan !
They dit it ! 
 
Samedi 06 Octobre s’est déroulée la SPARTAN RACE au circuit Paul Ricard.
Sprint, Super ou Beast…comme chaque année, les athlètes de La French Co ont répondu présent pour réaliser le défi et ont brillé par leur superbe performances.
Agilité, force, endurance, intelligence, dépassement de soi, abnégation.. Bravo à nos Spartan d’un jour et à Alyx Noblat, leur coach en or qui a su les motiver, les conseiller avec bienveillance et précision lors des cours d’OCR. Elle a d’ailleurs accompagné certains d’entre eux sur la SPRINT, sa distance de prédilection.
 
Voici les résultats et le classement final (par type de course et ordre alphabétique) :
  • TRIFECTA 

Valentin Chabot

BEAST ELITE

48e au classement général / 45e in Gender/  45e en Age Group

SPRINT ELITE 

57e au classement général / 48e in Gender / 48e in Age Group

SUPER OPEN 

945e au classement général / 809e in Gender / 220e in Age Group 

 

  • BEAST 

Marion Blacas :  870e au classement général / 102e in Gender / 24e in Age Group

Thierry Bonnet : 688e au classement général / 536e in Gender / 5e in Age Group

Laurie Burgio : 1278e au classement général / 210e in Gender / 53e in Age Group

Caroline Jorion : 795e au classement général/ 87e in Gender / 18e in Age Group

Sébastien Keryhuel : 794e au classement général / 708 in Gender  / 178 in Age Group

Béatrice Marage : 793e au classement général / 86 in Gender / 22 in Age Group

Kevin Marnay  : 1280e au classement général / 1070e in Gender / 280e in Age Goup

Julien Muscinesi : 236e au classement général / 198 in Gender / 96e in Age Group

Stephane Tailland : 628e au classement général  / 58e in Gender / 147e in Age Group

 

  • SUPER

Vincent Barthelemy : 766e au classement général / 669e in Gender / 83e Age Group

Emilien Giraud : 762e au classement général / 665e in Gender / 72e in Age Group

 

  • SPRINT

Jeoffrey Curnier : 6e au classement général / 6e in Gender / 3e in Age Group

Steeve Wendel  : 20e au classement général / 19e in Gender / 19e in Age Group

 

Portrait d’athlète : Gabriel #CFV #Kids

Portrait d’athlète : Gabriel #CFV #Kids

Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…

 

 

La French Co : Peux tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Gabryel, j’ai bientôt 8 ans, je suis élève en CE2

 

La French Co : Comment as-tu découvert le CrossFit ?

Grâce à maman, qui en fait déjà depuis un moment

 

La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?

Bientôt 2 ans!

 

La French Co : Tes parents ou des membres de la famille en font- ils aussi ?

Oui, ma maman

 

La French Co : Quel(s) sport(s) pratiquais-tu auparavant ?

J’ai essayé le foot sinon aucun sport

 

La French Co : Continues –tu à pratiquer une ou des autres sport ? Si oui, que t’apporte le CrossFit dans celui ou ceux-ci ?

Non, je ne fais aucun autre sport, le Crossfit me suffit, et j’aimerai en faire plus souvent. Ça me permet de me dépasser

 

La French Co : Pourrais-tu décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?

Force, dépassement, passion, sport

 

La French Co : Raconte-nous ton premier WOD :

… je ne m’en souviens plus

 

La French Co : Qu’apprécies-tu dans le CrossFit?

Tout! Ça change tout le temps, et ça permet de travailler tout les muscles. J’adore monter à la corde ou faire des tractions!

 

La French Co : Si tu devais comparer le CrossFit avec des sports plus « connus » chez les enfants et ado (foot, rugby, danse, gym…), que dirais-tu ?

Moi je préfère le Crossfit ça n’est pas comparable!

 

La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire depuis que tu as commencé ?

Réussir un Wod Team avec mon Coach Pierre

 

La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu ?

2 fois par semaine seulement malheureusement, le mercredi et le samedi

 

La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? Comment fais-tu pour les affronter ?

J’aime tout mais je ne suis pas tellement mobile et j’ai encore du mal à courir longtemps, mais je m’entraîne dur pour m’améliorer

 

La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?

Sans hésitation le rope Climb

 

La French Co : Quel a été ton WOD préféré ? Et détesté ? Pourquoi ?

J’aime tout les wod, ils sont tous différents et c’est ça qui est top!

 

La French Co : Quel est ton mouvement préféré… et celui que tu déteste ?

Le gainage j’adore, pour le moment je n’en déteste aucun

 

La French Co : As-tu un message à faire passer aux Kids / Teens qui hésitent encore à faire du CrossFit ?

Il faut s’y mettre!! Devenir fort, et avoir un corps musclé ça se travaille le plus tôt!

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